EC 18-Appproches sociales des addictions aux substances psychoactives (ASASP)
Parcours : 1er Cycle (DFGSM)

  • Cours (CM) -
  • Cours intégrés (CI) -
  • Travaux dirigés (TD) -
  • Travaux pratiques (TP) -
  • Travail étudiant (TE) 52h

Langue de l'enseignement : Français

Description du contenu de l'enseignement

L’enseignement propose aux étudiants d’aborder les pratiques addictives par un travail sur les représentations sociales et culturelles auxquelles elles donnent lieu. Il s’agit d’identifier en premier lieu les démarches de prise en charge et de soutien psychologique aujourd’hui mises en œuvre auprès des usagers de substances à potentiel addictif : quelles configurations structurelles, quelle inscription dans la cité, quels types d’intervention ? Cette séquence sera notamment élaborée et mise en œuvre avec l’association Ithaque. Ses missions consistent entre autres à accueillir et soigner les personnes présentant des addictions par une prise en compte de leurs dimensions médicale, sociale, psychologique et environnementale. Ithaque est également impliquée dans la mise en place de micro-structures qui associent les médecins généralistes à des travailleurs sociaux et des psychologues. Dans le même temps, la sensibilisation en milieu festif sera également approchée. Seront établies des comparaisons avec l’expérience dans les pays étrangers, notamment en Grande-Bretagne, grâce au réseau international de l‘ERC Bodycapital (Laboratoire SAGE de l’Université de Strasbourg, La Wellcome Library, le Max Planck Institutfür Bildungsforschung de Berlin).

L’enseignement propose dans le même temps d’approfondir la connaissance pharmacologique, médicale et socio-historique de la pratique des substances hallucinogènes. En premier lieu par une approche des mouvements scientifiques et des communautés contreculturelles qui ont favorisé leur expérimentation en insistant sur leurs références respectives. En second lieu par un retour sur les stratégies communicationnelles qui ont été mises en œuvre pour sensibiliser et/ou prévenir les différents publics concernés. Cet approfondissement élargit le sujet à l’alcoolisme et à la consommation excessive des médicaments. Enfin, avec le concours du CIRDD Alsace, l’en seignement prévoit une formation à la sensibilisation du jeune public à l’approche de l’individu exposé aux addictions.

Un premier temps est dédié à la préparation de l’intervention. Celle-ci sera basée sur :
  • la réflexion conceptuelle : qu’apporte le langage visuel et plus particulièrement documentaire à l’approche de prévention ?
  • les techniques d’apprentissage du langage visuel et de ses différentes formes (film de prévention, film documentaire, clip éducatif)
  • la sensibilisation par la parole et le rôle du témoin (stratégies communicationnelles)
  • l’apprentissage de la pédagogie auprès des adolescents (animation d’un débat, réflexions didactique et méthodologique, valorisation du support web)

Un second temps consiste en une formation à l’animation de rencontres avec les jeunes publics, approchés en temps scolaire ou dans la sphère socioculturelle, basées sur la projection de films ou clips vidéos utilitaires suivi d’un travail réflexif avec les élèves (animation de débats, écriture de synopsis, conception de supports, etc.). Un troisième temps sera dédié aux interventions auprès de jeunes publics.

Compétences à acquérir

L’enseignement « Addictions et usages de substances psychoactives » vise à munir les étudiants de repères sur les démarches de prévention et d’accompagnement social dans le domaine de l’addictologie. Les séances mises en place prévoient l’intervention d’acteurs de santé impliqués dans le domaine, qu’ils agissent depuis le corps médical ou le secteur de l’action sociale. L’enseignement inclut par ailleurs une sensibilisation aux méthodes d’animation de rencontres avec le jeune public sur le sujet des addictions, dans le milieu scolaire ou les espaces socioculturels, basées notamment sur la production de spots dans le cadre de campagnes et la diffusion de films.

Contact

Responsable


Diplôme de formation générale en sciences médicales

Le premier cycle dure trois ans

Les seconde et troisième années du premier cycle peuvent être intégrées à l'issue de la L1 Sciences pour la Santé (sps) voire des L2 et L3 avec parcours santé et sps de l’UNISTRA, qui préparent aussi aux études d'Odontologie, de Pharmacie, de Sage-Femme et de masso-kinésithérapie.

Rappelons qu’à Strasbourg, il n’est pas possible d’intégrer les secondes et troisièmes années en médecine (DFGSM 2 et 3) sans avoir été inscrit en L1sps et avoir validé les enseignements en santé (6UE santé) correspondants.
Notamment, il n’est pas possible d’avoir suivi une LAS ou une PASS dans une autre Université puis d’intégrer le DFGSM2 ou une L2 parcours santé ou sps à l’UNISTRA.

Le premier cycle est consacré aux enseignements fondamentaux, biocliniques et pré-cliniques et n'aborde pas les matières spécifiquement médicales mises à part l'Anatomie et la Séméiologie.

Le contact avec l'univers hospitalier a lieu dès la fin de la première année sous la forme d'un stage d'initiation aux soins infirmiers.

Le premier cycle est sanctionné par le diplôme de formation générale en sciences médicales  (niveau licence).

L'admission en DFG2


L’admission en études de santé (Médecine, Maïeutique, Odontologie, Pharmacie et masso-kinésithérapie) se fera sur la base suivante :

il faudra tout d’abord réussir la 1e année de la licence « Sciences pour la Santé »
les étudiants qui auront brillamment réussi la 1e année de la licence « Sciences pour la Santé » seront admis directement en DFG2: il s'agira des 10 à 12% meilleurs de chacun des 11 parcours de la licence.
les étudiants qui auront bien réussi la 1e année de la licence « Sciences pour la Santé » se présenteront à des épreuves orales d’admission: il s'agira des 25 à 30% suivants, en ordre de mérite, dans chacun des 11 parcours de la licence.
une partie des étudiants ayant présenté les épreuves orales d’admission seront admis en DFG2 par le jury, dans la limite des places disponibles.
(Les modalités exactes seront fixées par la Commission de la Formation et de la Vie Universitaire de l'Université de Strasbourg)

Qu’en est-il du numerus clausus ?

Le numerus clausus national pour réguler l’accès au DFG2 est remplacé par une capacité d’accueil pour chacune des filières de médecine, maïeutique, odontologie et pharmacie (DFG2) à l’Université de Strasbourg, fixée par le président de l’université, en lien avec l’Agence régionale de la santé.

Cette capacité d'accueil sera fixée à la fin du mois de mars 2020.
Après la 1e année de licence SpS
Après la 1e année de la licence « Sciences pour la Santé », les étudiants admis en DFG2 s’inscriront dans la filière de santé, dans la limite des places disponibles.

Les étudiants qui auront réussi la 1e année de la licence « Sciences pour la Santé », mais qui n’auront pas été admis en DFG2 (soit qu’ils n’aient pas été admissibles aux épreuves d’admission, soit qu’ils n’aient pas réussi celles-ci), pourront, au choix :

Après la 1e année de licence SpS

Après la 1e année de la licence « Sciences pour la Santé », les étudiants admis en DFG2 s’inscriront dans la filière de leur choix, dans la limite des places disponibles.

Les étudiants qui auront réussi la 1e année de la licence « Sciences pour la Santé », mais qui n’auront pas été admis en DFG2 (soit qu’ils n’aient pas été admissibles aux épreuves d’admission, soit qu’ils n’aient pas réussi celles-ci), pourront, au choix :

  • poursuivre en 2e année de la licence « Sciences pour la Santé »
  • poursuivre en 2e année de la licence correspondant au parcours qu’ils auront suivi en 1e année (sous réserve d’avoir obtenu la moyenne dans l’ensemble d’enseignements « Discipline hors santé »)#1.
  • se réorienter vers une autre formation.

Les étudiants qui n’auront pas réussi la 1e année de la licence « Sciences pour la Santé » pourront, au choix :

  • se réorienter en 1e année d’une autre formation à l’Université de Strasbourg ou dans un autre établissement d’enseignement supérieur via Parcoursup.

#1 Ces éléments sont présentés ici sous réserve des votes des modalités d'évaluation et de contrôle des connaissances par la Commission de la Formation et de la Vie Universitaire. Ils sont donc susceptibles d'évoluer.

Université numérique en santé et sport
Les Hôpitaux Universitaires de Strasbourg
Agence régionale de santé
Centre d'étude et de conservation des oeufs et du sperme
Institut de cancérologie Strasbourg
Institut hospitalo-universitaire
Établissement français du sang
Association amicale des étudiants en médecine de Strasbourg
Mouvement des étudiant.e.s alsacien.ne.s futur.e.s orthophonistes
Association strasbourgeoise des étudiants en Orthoptie
L'association Tutorat Santé de Strasbourg
Amicale des Étudiants Sages-Femmes d'Alsace
Réseau des Étudiants Soignants des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg
Institut national de la santé et de la recherche médicale
Centre national de la recherche scientifique
Fédération de médecine translationnelle de Strasbourg
Laboratoire des sciences de l'ingénieur, de l'informatique et de l'imagerie
Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire
Centre de recherche en biomédecine de Strasbourg - CRBS
Conférence des doyens des facultés de médecine
Faculté de sciences de la vie
Faculté de chirurgie dentaire
Faculté de pharmacie