Une fac pour tous
Fin 2020, les formations en soins infirmiers, maïeutique (sage-femme), manipulation en radiologie, kinésithérapie et rééducation intégreront l'Université de Strasbourg, plus précisément la nouvelle Faculté de médecine, maïeutique et sciences de la santé. Ces 4 000 étudiants supplémentaires bénéficieront des mêmes avantages que les autres.
L'intégration progressive des métiers médicaux et paramédicaux dans l'université est une volonté ministérielle et un processus en cours depuis plusieurs années, avec un coup d'accélérateur depuis 2018. On parle d'universitarisation.
« L'idée est de rapprocher de l'université les formations qui ne l'étaient pas encore, de manière à réduire les inégalités entre les filières, accroître l'interprofessionnalité entre ces métiers et favoriser l’accès des étudiants aux parcours universitaires, explique Isabelle Sebri, cadre de santé, chargée de mission Universitarisation à l'Université de Strasbourg, c'est une vraie chance pour les étudiants. »
Cela concerne les infirmiers, les masseurs-kinésithérapeutes, les ergothérapeutes, les psychomotriciens, les manipulateurs en électroradiologie médicale. Soit près de 3 000 étudiants supplémentaires pour l'Université de Strasbourg. Les étudiants sages-femmes sont quant à eux déjà inscrits à l’université depuis 2001. Ils intégreront, à des degrés divers, la nouvelle Faculté de médecine, maïeutique et sciences de la santé, dans un des trois départements créés ad hoc : maïeutique, sciences infirmières et rééducation, réadaptation et médico-technique. Cette faculté verra le jour fin 2020 et accueillera près de 10 000 étudiants. À des degrés divers, car certaines écoles, comme celle des sages-femmes et des manipulateurs radio, seront pleinement rattachées à l'université. D'autres, comme les instituts de soins infirmiers, de masso-kinésithérapie, d’ergomotricité et de psychomotricité conserveront leur identité juridique et leurs formations dans leurs locaux.